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Pêcher à la palangrotte

La pêche en mer est un vaste domaine dans lequel chaque pêcheur possède ses « secrets ».

Avec quelques bases simples, vous pouvez prétendre à devenir un « pescadou »

Petits conseils pour la pêche en bateau

La pêche à la palangrotte pour faire ensuite la soupe de poisson nécessite un matériel adapté qui doit être polyvalent pour pêcher dans des profondeurs variant entre 5 et 50 mètres maxi.

 

Matériel :

 

- Canne lancer très courte avec un bon moulinet équipé de 200 mètres de fil de 28/100ème constitue un bon compromis. Pour les novices, allez dans un magasin spécialisé d’articles de pêche, le vendeur sera de bon conseil.

- Ligne palangrotte montée avec deux hameçons de 10 et 12 voire 12 et 14.

 

Appâts :

 

- Crevettes ou scampis, vers américains, néréides de vases (Dures) ou mourons,

 

Pour commencer, avant de prendre la mer, montez la palangrotte avec un émerillon pour la joindre au fil de votre moulinet.

Préparez votre matériel (seau à poisson, glacière, chiffons, sans oublier votre panier de pêche qui doit contenir le petit matériel indispensable, plomb de rechange, palangrottes, hameçons, fil de pêche, etc.)

 

Emportez une casquette pour le soleil (surtout en plein été)

 

Faite le plein de votre réservoir et prévoyez un jerrican de cinq litres en supplément. Le mieux est de faire le plein lorsque vous avez amarrer votre bateau au retour d’une sortie de pêche ou de plaisance. Comme cela, vous êtes paré dès le matin sans avoir l’odeur du gasoil ou de l’essence sur les mains avant de commencer votre pêche.

 

Nul besoin d’aller loin du rivage, au contraire.

 

Trouvez un petit coin ou vivent des posidonies au milieu d’anfractuosités de roches propices aux poissons de soupe tels que girelles, girelles royales, rouquiers, rascasses, perches, sarans, petits sars, etc.

 

Pour les pointus de Nice, il y a les « trois trous » que tout le monde connait où à vingt mètres du rivage vous faites toujours une petite soupe.

 

Vous y êtes ?

 

Alors deux solutions, soit la pêche à la dérive, soit vous jetez la « Baouda » (l’ancre en nissart), les deux donnent de bons résultats.

 

Appâter vos hameçons en fixant l’appât le mieux possible.

 

Pour les vers ou néréides, il faut prendre l’hameçon main gauche (droite pour les gaucher) et de la droite faire glisser en piquant le bout de l’hameçon bien au milieu du corps afin qu’il prenne la forme de l’hameçon comme s’il voulait l’avaler.Ne pas mettre de gros bouts, recouvrir l’hameçon est suffisant.

 

Pour la crevette ou le scampi, bien couper les morceaux de préférence avec un cutter pour obtenir des coupes nettes et ne pas endommager la chair. Il vaut mieux appâter sur des hameçons de 8 ou 10, lorsqu'ils sont plus petits la chair ne tient pas bien. Pensez à nettoyer la lame du cutter avec un chiffon, car les restes de chairs sèchent vite et vous ne pourrez plus avoir de belles coupes.

 

Vous êtes prêts à laisser filer le plomb !

 

Ouvrez votre moulinet et laissez descendre la palangrotte afin que le plomb arrive au fond (le fil de votre ligne devient libre sans aucune tension)

Des que votre plomb a touché le fond, fermez votre moulinet et tendez votre ligne de façon à sentir le poids du plomb sans pour autant le relever.

Dès que le poisson « pite », il ne faut pas s’affoler ! Attendez les petites secousses répétées pour ferrer votre poisson en douceur (un coup violent peut le décrocher de l’hameçon)

Remontez en souplesse votre ligne après avoir dégagé d’un coup sec votre plomb (et le « peï » au bout de votre ligne !) Peï veut dire poisson en nissart.

 

Le peï est donc pris à l’hameçon et vous n’avez plus qu’à le décrocher :

- Pour les girelles, il est souvent nécessaire d’ouvrir de l’ouie à la bouche pour faciliter le dégagement de l’hameçon

- Pour les rascasses, attention de ne pas envoyer la main, car l’épine dorsale contient un venin qui provoque de violente douleur dans le doigt piqué.

- Pour les vives, tenez les loin de vous et surtout utilisez tous les moyens pour ne pas vous faire piquer, car le venin de la vive peut s’avérer très dangereux (équivaut Ã  une morsure de vipère aspic, ne pas hésiter à aller aux urgences !)

Les autres poissons de roche ne posent pas de problèmes particuliers.

 

Pensez à mettre vos poissons dans un seau contenant de l’eau de mer que vous placez surtout à l’ombre dans le bateau. A la fin de la pêche, vous placerez votre soupe dans la glacière pour éviter toute surchauffe inutile du poisson (perte de saveur garantie)

 

Maintenant il ne vous reste plus qu’à faire la soupe de peï dont je vais vous donner ma recette (voir dans le petit journal).

 

Les meilleurs poissons pour la soupe sont :

les girelles, les rouquiers, les rascasses, les gobies, les bavèques, les grondins, les chapons, quelques poissons blancs comme les sars, les amendes, les bugues, vous pouvez aussi attraper quelques crabes, mettre du congre, des têtes de langoustes, des cigales de mer, des vives, des morceaux de murène, etc.

il faut peu de poisson blanc pour beaucoup de polssons de roche.

 

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